55:59 - <
Inutile de dire également que, pour se défendre contre le crime, qu’il s’agisse de crimes de rue ordinaires ou d’actes de terrorisme, toutes les interdictions de possession d’armes par des citoyens droits devraient être abolies.
Huit : Se débarrasser de tous les parasites et clochards.
Pour consolider ses positions, la classe dirigeante a placé la classe des marginaux au premier rang et en a fait sa source de soutien public la plus fiable.
Soi-disant pour aider les gens à sortir de « l’exclusion » pour devenir des acteurs autosuffisants, l’effet réel - et effectivement voulu - de la soi-disant « politique sociale » de l’état est exactement l’opposé.
Cela a rendu le statut « d’exclu » d’une personne plus permanent et a fait s’accroître cette classe de façon durable.
Et avec ceci bien sûr aussi le nombre de travailleurs sociaux et de thérapeutes financés par l’impôt nommés pour « aider et assister » ce groupe.
Car, en accord avec la loi économique inexorable, toute subvention accordée en raison d’un prétendu besoin ou déficience produit plus, et non moins, du problème même qu’elle est censée atténuer ou éliminer.
Ainsi, la cause profonde du statut « d’exclu » d’une personne - son faible contrôle des impulsions et sa grande préférence temporelle, c’est-à-dire son désir incontrôlé de gratification immédiate - et les diverses manifestations de cette cause - telles que le chômage permanent, la pauvreté, l’alcoolisme l’abus de drogues, la violence familiale, le divorce, les ménages menés par des femmes, les naissances hors mariage, la valse des compagnons masculins, la maltraitance d’enfants, la négligence et la petite délinquance – existent et ne sont pas atténués ni éliminés, mais systématiquement renforcés et encouragés.
Au lieu de continuer et d’étendre le désastre social, toujours plus laid, celui-ci devrait être aboli et bruyamment exigé qu’on prenne garde à l’exhortation biblique voulant que qui peut, mais ne travaille pas, ne mangera pas, et qui ne peut vraiment travailler, en raison de graves déficiences mentales ou physiques, doit être pris en charge par famille, communauté et charité volontaire.
Neuf : Retirer l’état de l’éducation.
La plupart, sinon la totalité, des pathologies sociales qui affligent l’Occident contemporain ont leur racine commune dans l’institution de « l’éducation publique ».
Lorsque les premiers pas furent faits, il y a plus de deux siècles, en Prusse, pour compléter et in fine remplacer un système éducatif alors entièrement privé par un système universel d’éducation publique obligatoire, le temps passé (NdT à l’époque) dans les écoles publiques ne dépassait pas quatre ans dans la plupart des cas.
Aujourd’hui, dans tout le monde occidental, le temps passé dans les institutions d’éducation publique est, au minimum, d’une dizaine d’années, et dans de nombreux cas, et de plus en plus, de vingt ou même de trente ans.
C’est-à-dire qu’une grande partie, voire la plus grande partie, de la vie d’une personne est passée dans des institutions financées par l’état et supervisées par l’état, dont le but premier dès l’origine n’est pas d’instruire un public instruit et éclairé, mais de former de « bons soldats » et plus tard de « bons fonctionnaires ».
Pas indépendants et matures, pas des « mündige Bürger » (citoyens adultes), mais des « Staats-Bürger » (NdT citoyens de l’état) bien subordonnés et serviles.
Le résultat ? L’endoctrinement a fonctionné : plus une personne passe de temps au sein du système d’éducation publique, plus elle est attachée aux idées d’égalitarisme de gauche et a englouti de tout cœur et intériorisé la doctrine officielle et l’objectif du politiquement correct.
En effet, et en particulier parmi les enseignants et professeurs de sciences sociales, les personnes ne se considérant pas comme faisant partie de la gauche ont pratiquement cessé d’exister.
Par conséquent, il faut exiger que le contrôle des écoles et des universités soit affranchi du gouvernement central et, dans un premier temps, qu’il soit rendu aux autorités régionales ou mieux encore locales et financées localement, puis finalement qu’il soit complètement privatisé, afin de remplacer un système d’uniformité obligatoire et de conformité par un système d’éducation décentralisée qui reflète la diversité naturelle, la multiplicité et la diversité des talents et des intérêts humains.
Et dix et dernier : Ne faites pas confiance à la politique et aux partis politiques.
Tout comme on ne peut attendre des universités et du monde académique qu’ils jouent un rôle significatif dans une stratégie libertarienne de changement social, rien n’est à espérer de la politique et des partis politiques.
Après tout, le but ultime du libertarianisme est de mettre un terme à toute politique, de placer toutes les relations interpersonnelles et tous les conflits sous droit privé et ses procédures de droit civil.
Certes, dans les conditions actuelles de politique omniprésente, une implication dans la politique et la politique des partis ne peut être entièrement évitée.
Cependant, dans toute implication de ce type, il faut être bien conscient et se prémunir de l’influence corruptrice du pouvoir, de l’attrait de l’argent et des biais qui l’accompagnent.
Et pour minimiser le risque et la tentation qui en découlent, il convient de concentrer ses efforts sur la politique régionale et locale plutôt que nationale, et de promouvoir un programme radical de décentralisation, d’abrogation et de séparation pacifique, de ségrégation et de sécession.
Le plus important, cependant : nous devons tenir compte de la devise de vie de Ludwig von Mises : « Ne pas céder au mal, mais avancer toujours plus hardiment contre lui ».
C’est-à-dire, nous devons l’ouvrir n’importe quand et n’importe où, que ce soit dans des rassemblements formels ou informels, contre quiconque nous affronte avec un désormais trop familier baratin « politiquement correct » et des balivernes de gauche-égalitaire pour répondre sans ambages : « Non, sûrement pas. Vous plaisantez, sans doute ».
Toujours est-il, étant donné le contrôle quasi-total exercé par les élites dirigeantes, le milieu universitaire et les principaux médias, cela demande déjà beaucoup de courage de faire ça.
Mais si nous ne sommes pas assez courageux pour le faire maintenant, donnant ainsi l’exemple aux autres, les choses iront de pire en pire, seront plus dangereuses à l’avenir et nous, la civilisation occidentale et les idées occidentales de liberté et d’autonomie seront effacées et disparaîtront.>>
Fin.
No comments:
Post a Comment