Thursday, October 6, 2011

Le Financial Times fume un baril de pétrole...

A l'occasion d'un dossier récent sur la crise bancaire - et au-delà - de l'été 2011, le grand Financial Times, le célèbre "FT", proposait il y a quelques jours un article supposé à contre-courant sur les impacts possibles de la hausse des prix du pétrole : "Commodities: Are high oil prices bad for the global economy?"

Cet article assez court, sur un sujet de réel intérêt et venant d'un grand journal peu suspect de reliquats d'influence communiste, m'a laissé penser à un angle de vue potentiellement hors-sentier-battu et de pertinence. Ma surprise a pourtant été grandissant au fur et à mesure que j'avançais dans ce ramassis de contre-vérité ou d'inepties : FT ne serait donc pas infaillible et contribuerait lui aussi à répandre la mauvaise-parole économique ?! Fichtre.

J'ai donc entrepris de vous proposer de lire et analyser ce texte ensemble, histoire de partager les malins plaisirs ; j'espère que vous irez jusqu'au bout avec un sourire voire un rire s'élargissant, j'aurais alors au moins fait une bonne action dans ma pauvre vie de sale libéral nanti et égoïste qui se croit le plus malin.

Pour la bonne forme, nous allons prendre paragraphe par paragraphe, traduire et décortiquer - pas besoin de rince doigts au citron, l'acide est gratuit et offert dans la prestation. Allez hop, c'est parti.
"Conventional wisdom, firmly anchored in the experience of the oil shocks of the 1970s, has it that high oil prices are not good for the global economy. And a look at the global economy now, with consumer confidence weakening sharply in the face of high gasoline prices, confirms it."
"La sagesse commune, ancrée fermement sur l'expérience du choc pétrolier des années 70, prétend que des prix élevés du brut ne sont pas bons pour l'économie mondiale. Et un coup d'oeil à l'économie mondiale aujourd'hui, avec une confiance des consommateurs qui fond sévèrement face aux prix à la pompe, le confirme."

Sous des couverts (découvert ?) de bon sens, cela commence d'emblée très fort, vos yeux aiguisés ont déjà mis le doigt (bon, pas dans les yeux le doigt, faut suivre là...) sur deux raccourcis qui valent mieux qu'un. En premier, le choc pétrolier de 1973. Outre que beaucoup de nos jours ne l'ont jamais connu, il faut rappeler que ce choc, créé de toutes pièces par l'OPEP, n'avait rien d'économique mais était au contraire 100% pur jus de pouvoir. Passons, et revenons à nos jours avec le prix à la pompe. Notre journaleux s'est-il demandé si ce prix n'était que le pur reflet du prix du baril, sans autres distorsions ? La baisse du dollar aurait-elle un rôle, peut-être-ben-k'oui ? Ou les taxes (en France, on connaît la réponse, environ 80%...) ? Mais ne soyons pas si rigoureux - c'est pas bien la rigueur, beurk - et entrons donc dans le sujet.
"But two economists at the International Monetary Fund have published a research paper challenging the traditional view, arguing that high oil prices are not a big economic drag. The new analysis, “Oil Shocks in a Global Perspective: Are they Really that Bad?”, is particularly relevant as global economic growth starts to falter, with some policymakers blaming the impact of high oil prices for the slowdown."
"Mais deux économistes du Fond Monétaire International ont publié un article de recherche contestant la vision traditionnelle, affirmant que des prix élevés du pétrole ne sont pas un frein économique fort. La nouvelle analyse 'Les chocs pétroliers dans une perspective globale : Sont-ils vraiment si néfastes ?', est particulièrement pertinente alors que la croissance économique commence à vaciller et que quelques politiciens accusent les prix élevés de la récession."

Encore un paragraphe riche et donc à taxer, cela promet. En premier lieu, de quoi le FMI vient-il se mêler ? En supposant que cet antre semi-séculaire du keynésianisme éculé (non, non, il ne manque pas un 'n') ayant fait la preuve de son incapacité - bien avant que Lagarde ait embrassé le projet de baiser plus de gens que son prédécesseur de femmes en chambre - soit une référence en matière d'économie, il faudra m'expliquer en quoi le financement d'une pseudo-étude sur le pétrole relève de sa mission première. Mais surtout, la question même de l'étude est grandiose. Quoi, quoi ? Un prix pourrait être à un niveau - haut ou bas - hors du processus économique et sans que cela ne surprenne personne ? Il y aurait un roman à écrire sur cette phrase. Faisons ça vite - vite, toujours vite, avant que les prix montent...

Il y a deux idées fausses ou du moins biaisées derrière cette phrase. Tout d'abord, un prix, un vrai, ce n'est jamais qu'un signal de rareté ou d'abondance. Si le pétrole est rare - ou plus rare - son prix monte, et inversement. Si le prix monte, c'est un signal pour chercher de nouveaux gisements qui deviennent alors potentiellement rentables. L'abondance revient alors et le prix finit par redescendre. C'est le mode de fonctionnement normal de l'économie, il n'a là rien de particulier ni rien d'inquiétant. Ça ne vaut même pas la peine d'en parler. Dès lors, il aurait donc pas là de vrai problème, mais hélas, dans le cas du pétrole, ce n'est pas un vrai prix, car celui-ci est trop lourdement dans les mains des états producteurs qui b(i)aisent le marché. Et donc la question ne se pose pas sous un angle économique car elle est politique. Mince... Mais continuons cet article passionnant...
"Oil prices have so far this year averaged more than $100 a barrel. If Brent crude, the global benchmark, remains around its current level of $110 a barrel for the rest of the year, 2011 would set the highest ever annual average price, above the $98 a barrel in 2008, when Brent prices rose to an all-time high of nearly $150 a barrel."
"La moyenne des prix du pétrole jusqu'ici cette année a été à plus de 100 dollars le baril. Si le baril de brut, la norme mondiale, reste proche de son niveau actuel de 110 dollars jusqu'à la fin de l'année, 2011 serait celle du plus haut prix moyen jamais atteint, au-dessus des 98 dollars de 2008 où le Brent grimpa au plus haut pour frôler les 150 dollar le baril."

Affirmation intéressante et apparemment anodine et peu discutable, mmm ? Mais notre ami semble bien oublier l'inflation, n'est-ce pas ? Vu la fonte de la devise de Tonton Sam grâce au tsunami de billets verts imprimés depuis, les 110 d'aujourd'hui n'ont pas grand chose à voir avec les 150 d'il y a trois ans. Et les prix, ben ils ne sont donc pas si hauts en réalité... Mais éh, oh, vous cassez la baraque là, faut laisser un peu de matière à sensation que diable !
"Tobias N. Rasmussen and Agustín Roitman, the two economists at the IMF in Washington, argue in their analysis that although oil prices have “a negative effect on oil-importing countries”, the impact is not as large as previously thought. They say a 25 per cent increase in oil prices “will cause a loss of real GDP in oil-importing countries of less than 0.5 per cent, spread over two to three years”."
"Tobias N. Rasmussen et Agustín Roitman, les deux économistes du FMI à Washington, avancent dans leur analyse, que bien que les prix du pétrole 'ont un effet négatif sur les pays importateurs de pétrole', l'impact n'est pas si grand qu'on l'avait pensé. Ils disent qu'une hausse de 25% des prix du pétrole 'causeront une perte de PIB réel des pays importateurs de moins de 0,5%, répartie sur deux ou trois années'."

Moi je vous le dis, les économistes sont extraordinaires. Tout d'abord, ils nous inventent des indicateurs loufoques, tel le PIB qui ne mesure rien de fiable - car il intègre une supposée production des corps étatiques qui n'est qu'une illusion sans substance - mais comme, tels le douanier-qui-n'est-pas-un-imbécile, ils se rendent bien compte que le chiffre sonne creux, et hop, tadaaa ! les voilà-t'y pas qui nous glissent subrepticement un "PIB réel" sorti on ne sait d'où et qui bien sûr a échappé au journaleux. Mieux, ils prétendent mesurer l'impact du pétrole sur le PIB, c'est à dire sur la production ('Produit Intérieur Brut' = PIB). Mais dites-moi, voyons voyons, le pétrole est pour nous un coût, ce n'est donc pas tant la production qui sera affectée que son prix, la marge et/ou le pouvoir d'achat. Tout ça est donc mesuré par ce fameux 'PIB réel' ?! Extraordinaires je vous dis. Plus fort encore, ils arrivent à amortir une hausse sur '2 ou 3' ans sans s'occuper de la hausse elle-même sur la même période...  Revenons à notre article 'de la mort'...
"“One likely explanation for this relatively modest impact is that part of the greater revenue accruing to oil exporters will be recycled in the form of imports or other international flows, thus contributing to keep-up demand in oil-importing economies.”
Other economists believe the analysis could be extended to other commodities, including copper and iron ore. They believe high prices are a drag for consumers but are boosting economic growth in countries from Chile (in the case of copper) to Australia (for iron ore), helping to sustain global economic growth."
"'Une explication probable de cet impact relativement modeste vient qu'une partie des revenus accrus affluant vers les exportateurs de pétrole seront recyclés sous la forme d'importations ou autres flux internationaux, ceci contribuant à maintenir la demande des économies importatrices (de pétrole, pfff)'. D'autres économistes croient que l'analyse pourrait être étendue à d'autres matières premières, y compris le cuivre et le minerai de fer. Ils croient que des prix élevés sont un frein pour les consommateurs mais qu'ils dynamisent la croissance économique de pays allant du Chili (dans le cas du cuivre) à l'Australie (pour le minerai de fer), aidant à soutenir la croissance économique mondiale."

Je suis sûr que comme moi vous avez la commissure des lèvres qui démange et que l'éclat de rire frappe à la porte. Ces messieurs nous ont l'air bien sûrs d'eux dans leur étude savante, vu qu'ils 'croient' en des explications 'probables', dignes de Madame Irma Rmihunkouch (ça, c'est pour les connaisseurs). Mais surtout, ils découvrent que le prix du pétrole n'a pas de lien avec la demande d'autres produits ?! Mais c'est que c'est bien ça, bravo, c'est digne d'un PhD : on vous l'a dit plus haut, l'impact est sur les coûts et sur le pouvoir d'achat, le premier paysan du coin du Maryland vous le dirait. Puis enfin, révélation, si on étend la logique aux autres 'commodités' (les trucs de merde, en gros) on conclut que plus les prix montent, plus la croissance aussi - et donc que tout va bien. Non mais où allons-nous, comment peut-on laisser dire de telles absurdités ? Plus c'est cher, plus on est riche. Plus on pédale moins fort, plus on avance moins vite.
"The new analysis is at odds with the view of other economists, notably James Hamilton, who, in his seminal “Oil and the Macroeconomy Since World War II”, published in 1983, linked episodes of high oil prices with economic recessions in the US. The new research is, however, more in line with some other papers, particularly the research by Olivier Blanchard and Jordi Gali, “The Macroeconomic Effects of Oil Price Shocks: Why are the 2000s so Different to the 1970s?”."
"La nouvelle analyse est perplexe face aux vues d'autres économistes, notamment James Hamilton, lequel, dans son influant 'Pétrole et Macroéconomie depuis la Seconde Guerre Mondiale', publié en 1983, relia les épisodes de haut prix du pétrole et les récessions aux USA. La nouvelle étude reste, cependant, plus en ligne avec d'autres articles, en particulier l'étude de Olivier Blanchard et Jordi Gali, 'L'Effet Macroéconomique des Chocs Pétroliers : Pourquoi les années 2000 sont-elles si différentes des 70s ?'."

Pas grand commentaire ici, le journaliste gagne du temps et vend du papier, il brode et tourne autour du pot et étale sa culture du blé en guise de confiture. Toutefois, une remarque - on est là pour casser de l'écononeuneu ou non ? : Ça ne vous choque pas, vous, tous ces grands économistes qui se chamaillent et ne sont jamais d'accord entre eux, qui sont perplexes ou dans la ligne ? Quel beau métier... Y'a pas à dire, c'est de lard, mon cochon.
"It is also in line with the thinking in Saudi Arabia, the world’s largest crude oil exporter, which has argued over the last few years that economists have been exaggerating the impact of oil prices. Ali Naimi, Saudi Arabia’s oil minister and the de facto leader of the Opec oil producers’ cartel, said earlier this year that the global economy could weather oil prices at nearly $100. And natural resources ministers in other commodity-producing countries have also argued that high prices have boosted their economies, thus compensating at the global scale the impact of higher costs in economic growth in consuming nations."
"(L'étude) est aussi en ligne avec la pensée Saoudi-Arabique (un terme à la gomme ?), le plus grand exportateur mondial de brut, qui a prétendu sur les quelques années passées que les économistes ont exagéré l'impact des prix du pétrole. Ali Naimi, le ministre saoudien du pétrole et de facto leader du cartel des producteurs de l'OPEP, a dit plus tôt cette année que l'économie mondiale pouvait affronter des prix à près de 100 dollars. Et les ministres des ressources naturelles des autres pays producteurs de matières premières ont aussi avancé que des prix élevés ont dynamisé leurs économies, compensant ainsi à échelle globale l'impact de coûts supérieurs pour la croissance économique des nations consommatrices."

Cette fois-ci, on reste toujours dans les croyances et les batailles d'arguments, mais pour donner un peu de poids, on fait parler les gros bras, les sinistres du pétrole ou des 'ressources naturelles' qui sont forcément des gentils pleins de bonté et bon sens et dès lors aptes à donner une analyse économique d'intérêt. Et toi, le journaleux, t'en penses quoi ? Tu le crois toi qu'une augmentation de prix puisse dynamiser une économie ? Ton porte-monnaie, quand pense-t-il ?  Allez, on approche de la fin.
"The different impact of higher oil – and some other commodities prices – today and in the past is due largely to the different nature of the most recent price shock.
While in the mid-1970s, early 1980s and 1990-91 high oil prices were the result of large supply disruptions, including the Arab oil embargo, the Iranian revolution and the Gulf war, the rally in oil prices of the last decade is mostly due to strong economic growth propelling oil demand. High oil prices are, therefore, the mirror of high economic growth. The same applies for other commodities."
"L'impact différent d'un pétrole plus haut - et les prix de quelques autres commodités - aujourd'hui et par le passé, est dû pour une large part à la nature différente du choc le plus récent. Alors que dans les années 70, le début des 80s et en 90-91, les prix élevés étaient le résultat de fortes ruptures de l'offre, incluant l'embargo arabe, la révolution iranienne et la Guerre du Golfe, la course des prix de la dernière décennie est surtout due à une forte croissance économique propulsant la demande en pétrole. Les prix élevés sont, de ce fait, le miroir d'une croissance économique élevée. La même logique s'applique aux commodités."

Soyons bon prince, reconnaissons que dans ces quelques phrase un souffle léger de bon sens est passé. Mais il faut rester acerbe, notre écrit-vain semble ne découvrir la mécanique de l'offre et de la demande par rapport à un marché politique et artificiel qu'aux deux tiers de son papier. Pas de quoi bomber le torse. On pourrait lui chercher quand même quelques noises en lui rappelant que la croissance des années 2000 - il pourrait éviter de le découvrir 10 ans après - n'était que trop faite de virtualité monétaire et Ponzi-que, mais allez, c'est pas le tout mais faut en finir de ce torchon.

"Nonetheless, some analysts note that supply-side factors are also playing a role, particularly in agricultural commodities, due to export restrictions, mandatory minimum prices introduced by governments and lower crops resulting from bad weather. Oil prices have also been lifted by a supply disruption in Libya this year. And in metals and minerals, floods in Australia and strikes in Latin America have curtailed supply, helping to lift prices in spite of slow demand growth."
"Néanmoins, certains analystes remarquent que des facteurs côté offre jouent également un rôle, particulièrement parmi les commodités agricoles, du fait de restrictions d'exportation, de prix minima imposés introduits par les gouvernements et de récoltes faibles suite à une mauvaise météo. Les prix du pétrole ont aussi été gonflés par une rupture de l'offre en Libye cette année. Et pour les métaux et minéraux, des inondations en Australie et des grèves en Amérique Latine ont réduit l'offre, aidant la hausse des prix malgré une faible hausse de la demande."

Alors là, ça sent la fin, on est à court d'arguments, on fouille les poches pour trouver quelques miettes pour les pigeons. Nous sommes partis en vain sur la thèse que des prix hauts pouvaient être bénéfiques, et nous loupons le mille en arrivant au port. Nous voilà enfouis sous un flot d'arguments décousus sans aucun lien entre eux et qui ne posent aucun fait objectif. Ne voici pas que les faibles récoltes ont un lien avec le pétrole ? Ah mais sot que je suis, bon-sang-mais-c'est-bien-sûr, c'est à cause des biocarburants ! Que l'auteur ne le dit-il pas plus clairement !? Mais à la réflexion, les biocarburants sont essentiellement subventionnés, ils ne relèvent donc pas non plus du marché libre, donc la thèse d'origine ne tient toujours pas. Aïe aïe aïe...    Dernière salve :
"Mr Rasmussen and Mr Roitman acknowledge the difference between the current demand-driven cycle and previous episodes, warning that “the finding that the negative impact of higher oil prices has generally been quite small does not mean that the effect can be ignored”. They add: “Our results do not rule out more adverse effects from a future shock that is driven largely by lower oil supply than the more demand-driven increases in oil prices that have been the norm in the last two decades.”"
"MM. Rasmussen and Roitman reconnaissent la différence entre le cycle actuel poussé par la demande et les périodes précédentes, avertissant que 'la découverte de l'impact négatif des prix élevés a été en général très faible ne signifie pas que l'effet peut être ignoré.' Ils ajoutent : 'Nos résultats n'interdisent pas d'autres effets plus contraires envers un choc futur qui soit largement poussé par une offre plus faible que les hausses de prix venant de la demande qui ont été la norme durant les deux dernières décennies.'"

Là vraiment, en guise d'envolée lyrique dans l'hyper-espace nihiliste et retombée-sur-ses-pattes, moi je dis 'chapeau' ! Non vraiment, il s'agit bien d'une chute digne d'Acapulco-citron et qui donne à cet article toute sa splendeur riche de vacuité ! Comment !? Nous commençons par appâter le badaud en lui annonçant une étude forcément brillante puisqu'elle vient du Fond Moléculaire Intersidéral, laquelle ouvrirait une nouvelle voie à la lecture du marché du brut, puis on patauge un peu tout en tenant en haleine pure cachemire, et pschittt! le papier finit en eau de boudin en avouant que finalement, rien n'est sûr et qu'un nouveau choc pourrait bien en fait nous faire voir de quoi le pétrole se chauffe ! Si ça ce n'est pas du talent aiguille, je ne sais pas comment le digne FT pourrait faire mieux.

En fin de compte, je vous le dis, cette histoire a une morale simple, que les libéraux connaissent bien mais qu'il est toujours utile de rappeler : en matière d'économie, moins on lit les journaleux et moins on écoute les politocards et plus on apprend de choses.