Créé en 2012, ayant participé à la campagne législative pour
remplacer Jérôme Cahuzac à Villeneuve-sur-Lot, le Mouvement des Libertariens a
ensuite connu, disons, des hauts et des bas, il faut bien le reconnaître, et c’est
surtout par son absence de la scène qu’il se faisait remarquer ces derniers
mois.
Au début de l’été, il a été décidé de relancer la structure
sur une base plus claire, strictement libertarienne, c’est-à-dire fidèle aux
principes de liberté hérités des Bastiat et Molinari et repris depuis par des
Spencer ou Rothbard, ou plus près de nous en France, Salin, Lepage ou
Lemennicier.
Pour être précis, nous avons levé l’ambiguïté minarchiste et
partisane pour nous recentrer sur la critique politicienne et la promotion des
principes de liberté de manière concrète dans la vie quotidienne des Français.
Le slogan historique est à cet égard toujours de pleine actualité : Les
Libertariens ne veulent pas prendre le pouvoir, mais œuvrer pour le rendre au
peuple.
L’ambigüité minarchiste et partisane, qu’est-ce donc ?
Eh bien, dès qu’on parle de liberté, on vient à parler de pouvoir, et du
pouvoir politique en particulier. La liberté, pour les libéraux et pour les
libertariens, consiste – je cite Henri Lepage – à « faire ce qu’on veut avec ce qu’on a », ce qu’on possède. Cela
suppose donc qu’aucun pouvoir politique ne vient me priver de ce que je possède
ni ne vient contrarier mes décisions. Tant que bien évidemment je respecte
moi-même la liberté d’autrui.
Cette conception pure de la liberté rejette donc l’idée, le
besoin du pouvoir politique, voyant même en lui le mal absolu, le seul mal
absolu. Il est donc peu concevable pour un libertarien de viser une position
politique. Il y a quelques exemples d’exceptions, tel Ron Paul, mais je
simplifie ici à dessein, pour tenter de faire passer le message essentiel, qui
consiste donc à critiquer l’action politicienne.
Ainsi donc, le Mouvement des Libertariens revient et reprend
ses activités. Nous avons encore beaucoup de travail pour remettre la machine
en ordre de marche, et je fais à cet égard ici appel aux bonnes volontés, aux sympathisants
et aux curieux qui souhaitent en savoir plus. Il faut reprendre et développer les
anciens efforts de communication, d’explication, de ce qui fait la liberté, la
vraie.
Dès que possible, nous aurons à nouveau un site web, une
présence sur Facebook, des discussions et des échanges. Pour partie, cela
dépendra de la capacité et de la volonté de tous à nous accompagner.
Je serai
donc très heureux, ainsi que toute l’équipe, de recevoir vos questions, voire même
vos critiques, car l’échange, l’explication est la clé du réveil à la
liberté. A très bientôt donc.
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