Notre cher H16 titrai ces jours-ci sur l’idée de Corinne
Lepage qui en bonne forcenée du sauvetage de la planète, « veut ficher les
climatosceptiques », histoire de leur laisser un droit à l’oubli sans
doute.
Une telle conception et du problème du climat et du
fonctionnement social en général est en réalité très grave – parce que cette
pécore n’est pas hélas un cas isolé – et mérite qu’on le décortique.
Pour ma part, je doute que les alarmistes du climat aient
raison, mais dans l’absolu, je n’en sais rien.
Je ne sais réellement pas qui a
raison ou tort et il me semble que nous sommes quelques millions au moins dans
ce cas. Pire : beaucoup pensent que probablement, nous aurons la réponse
dans 20, 50 ou 100 ans et pas avant ; pour ma part, je pense que nous n’aurons
jamais la réponse.
Non pas parce que nous serons morts avant, mais simplement
parce qu’il n’y a pas de réponse, et c’est bien sûr l’erreur grossière de tous
les écolos pétris de peur que le ciel leur tombe sur la tête. Il n’y a pas de
réponse car la nature catastrophique du changement climatique, si changement, ne
peut pas être un fait objectif, mais subjectif. Il y aura des catastrophes et
il y aura de grands bonheurs.
Autrement dit, même à supposer que la mer devrait monter, il
serait possible de trouver des peuples entiers qui en seraient ravis, là où d’autres
certes pourraient en souffrir. De même, il n’est pas démontrable que la fonte
des glaciers ne soit que négative, pas plus que la montée des températures le
soit – vivement des vins made in England ! Pour tous les exemples donnés
par les écolos de soi-disant catastrophes, il y a autant de raison d’aller au
pessimisme qu’il y en a du côté des optimistes.
La seconde erreur tient bien sûr aux prévisions climatiques
elles-mêmes. Sans être un spécialiste, je constate qu’il y a au moins une
théorie, dite des cycles solaires, qui va à l’encontre de la vision « officielle »
et cela devrait suffire pour laisser place au doute. Ce dont je suis sûr, c’est
qu’en matière scientifique, ce n’est jamais la masse ni le consensus qui ont
raison, mais plutôt le génie isolé.
Bien sûr, ces deux arguments de fond devraient conduire COP21
et satellites à au moins accepter le débat et la confrontation. A cet égard, la
menace de fichage est une preuve s’il en fallait de l’esprit étroit et
totalitaire qui frappe ces benêts dont la sotte peur a englouti leur confiance
en l’homme.
Mais dans une tribune libérale, la conclusion est tout
autre. Elle est fondamentale. Elle consiste à rappeler que lorsque l’humanité
est face à des défis planétaires, lorsque son futur semble porter son
extinction, c’est à l’individu de répondre et non aux puissants – états, OMG,
politiques ou savants. La seule manière de nous sauver, c’est de laisser chacun
de nous agir ce jour pour construire son avenir.
La liberté veut que personne n’arbitre
à notre place entre notre vie ce jour et notre vie toujours.
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