Thursday, November 12, 2015

Le Climat, je tourne Lepage ou je m’en fiche ?

Notre cher H16 titrai ces jours-ci sur l’idée de Corinne Lepage qui en bonne forcenée du sauvetage de la planète, « veut ficher les climatosceptiques », histoire de leur laisser un droit à l’oubli sans doute.

Une telle conception et du problème du climat et du fonctionnement social en général est en réalité très grave – parce que cette pécore n’est pas hélas un cas isolé – et mérite qu’on le décortique.
Pour ma part, je doute que les alarmistes du climat aient raison, mais dans l’absolu, je n’en sais rien. 

Je ne sais réellement pas qui a raison ou tort et il me semble que nous sommes quelques millions au moins dans ce cas. Pire : beaucoup pensent que probablement, nous aurons la réponse dans 20, 50 ou 100 ans et pas avant ; pour ma part, je pense que nous n’aurons jamais la réponse.

Non pas parce que nous serons morts avant, mais simplement parce qu’il n’y a pas de réponse, et c’est bien sûr l’erreur grossière de tous les écolos pétris de peur que le ciel leur tombe sur la tête. Il n’y a pas de réponse car la nature catastrophique du changement climatique, si changement, ne peut pas être un fait objectif, mais subjectif. Il y aura des catastrophes et il y aura de grands bonheurs.

Autrement dit, même à supposer que la mer devrait monter, il serait possible de trouver des peuples entiers qui en seraient ravis, là où d’autres certes pourraient en souffrir. De même, il n’est pas démontrable que la fonte des glaciers ne soit que négative, pas plus que la montée des températures le soit – vivement des vins made in England ! Pour tous les exemples donnés par les écolos de soi-disant catastrophes, il y a autant de raison d’aller au pessimisme qu’il y en a du côté des optimistes.

La seconde erreur tient bien sûr aux prévisions climatiques elles-mêmes. Sans être un spécialiste, je constate qu’il y a au moins une théorie, dite des cycles solaires, qui va à l’encontre de la vision « officielle » et cela devrait suffire pour laisser place au doute. Ce dont je suis sûr, c’est qu’en matière scientifique, ce n’est jamais la masse ni le consensus qui ont raison, mais plutôt le génie isolé.

Bien sûr, ces deux arguments de fond devraient conduire COP21 et satellites à au moins accepter le débat et la confrontation. A cet égard, la menace de fichage est une preuve s’il en fallait de l’esprit étroit et totalitaire qui frappe ces benêts dont la sotte peur a englouti leur confiance en l’homme.

Mais dans une tribune libérale, la conclusion est tout autre. Elle est fondamentale. Elle consiste à rappeler que lorsque l’humanité est face à des défis planétaires, lorsque son futur semble porter son extinction, c’est à l’individu de répondre et non aux puissants – états, OMG, politiques ou savants. La seule manière de nous sauver, c’est de laisser chacun de nous agir ce jour pour construire son avenir. 

La liberté veut que personne n’arbitre à notre place entre notre vie ce jour et notre vie toujours.

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