Les attentats de ce vendredi ont montré une limite, celle de
la capacité de la police à protéger les citoyens. Pour ne pas dire plutôt, sa
capacité à protéger l’état en première priorité et si elle en a l’ordre, celle
de réagir après coups aux actes affectant le peuple, à défaut d’anticiper et
éviter le pire.
Les prochains jours et les prochaines régionales vont sans
doute être l’occasion de nombreux débats entre politiciens, à commencer par FN
et Républicains, pour expliquer comment faire plus et mieux.
Marine va nous expliquer qu’il faut se méfier de tout
étranger ou autre patibulaire-mais-presque. Nicolas va nous expliquer que la
justice de Taubira est une farce et doit être reconsidérée. Mais aucun, j’en
fais le pari, n’osera prendre le problème à bras-le-corps et oser le vrai
diagnostic : celui qui consiste à reconnaître que même avec deux fois plus
de troupes, rien ne pourra empêcher la détermination terroriste de frapper où
et quand bon lui semble. La démocratie ne marche pas.
Beaucoup vont jouer au concours de celui qui demandera plus
d’état d’urgence, ou plus de gendarmes et policiers, plus de contrôles aux
frontières et plus de simples délits de sale gueule.
Pourtant la réponse est radicalement ailleurs. Il faut à la
fois plus libérer le peuple et mieux le sécuriser. Et la réponse est très
simple. Mais elle est taboue dans nos démocraties modernes.
Il suffit de totalement libérer le port d’armes. Il suffit de
permettre à chacun de nous de se défendre. Attention, je dis bien « se
défendre », pas question de légitimer une quelconque agression armée.
Imaginez, c’est très simple. Dans le Bataclan, 1500
personnes dont on peut penser que 1000 portent une arme à poing. Bien sûr, cela
ne va pas empêcher un kamikaze fou de se faire sauter. Mais par contre, le
premier qui sort une Kalachnikov pour tirer dans le tas a toutes les chances de
se voir sous le feu nourri de ses mille victimes. Il est peu probable qu’il ait
le temps de tuer pendant deux heures.
Autre avantage, le foldingue du Thalys et ceux de Charlie
auraient probablement été fortement dissuadés de tenter leurs actes, car ils se
seraient attendus à ce que leurs cibles, au moins pour partie, soient armées et
donc ripostent contre eux. L’armement du peuple est la meilleure des défenses,
c’est celle qui fait réfléchir les foldingues avant de passer à l’acte.
Mais bien sûr, c’est aussi un excellent moyen de résister au
totalitarisme étatique et de nous sortir de notre esclavage. Demandez-vous donc
si ce ne serait pas cela la raison du tabou en la matière.
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